La digitalisation a grandement contribué au bon fonctionnement et au développement des entreprises. Mais les activités et la dépendance au numérique ont aussi des effets néfastes, notamment sur l’environnement. Pour réduire l’empreinte écologique du service numérique, de nombreuses actions et mesures ont ainsi été élaborées. Voici quelques bonnes pratiques d’éco-conception à mettre en œuvre.
Un premier bilan : une étape importante
Il est difficile pour une entreprise de concevoir un plan d’action et une stratégie efficace et sur mesure sans connaître réellement l’impact environnemental de ses activités. Dans ce sens, il convient de mesurer les répercussions et d’établir un premier bilan. Il faut tenir compte de certains points tels que l’impact lié à la consommation d’énergie, à la construction des terminaux et leur acheminement ainsi que les conséquences inhérentes à la « fin de vie » du matériel.
L’approche la plus utilisée consiste à procéder à une Analyse du Cycle de Vie (ACV) et à un audit normalisé de l’impact environnemental d’un produit pour détecter les composantes du site susceptibles de constituer une menace importante. L’élaboration de ce bilan permet également de déterminer les bonnes pratiques à mettre en œuvre.
Prendre les bonnes dispositions et mesurer leur efficacité
En fonction du bilan effectué par l’entreprise, cette dernière pourra prioriser et adopter la solution la plus efficace, écoresponsable pour un pilotage du numérique durable. Quoi qu’il en soit, les pratiques à mettre en priorité consistent à réduire le temps d’utilisation des terminaux pour baisser la consommation d’énergie. À ce titre, il n’est pas nécessaire d’avoir et d’utiliser à la fois différents supports : ordinateur, smartphone, tablette, etc. De même, il faut éviter de remplacer « trop souvent » les équipements informatiques utilisés tout en privilégiant ceux qui sont plus économiques et écologiques comme la tablette.
Lors d’une démarche visant à la réduction de l’empreinte environnementale, il est également important de mesurer l’efficacité des solutions choisies. Pour ce faire, il faut d’abord formuler une hypothèse de sorte à déterminer si la ou les pratiques en question auront un impact significatif sur la réduction de l’empreinte écologique du service numérique. Ensuite, il faut imaginer différents scénarios, faire un test et les comparer pour permettre de valider ou non telle ou telle hypothèse. Enfin, si l’évaluation valide la bonne pratique, il ne reste plus qu’à la généraliser à l’ensemble du service.
Par ailleurs, comme il s’agit d’une discipline encore récente et plutôt complexe, elle nécessite souvent des expérimentations avant d’arriver à un résultat concluant.
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