Les États-Unis, avec leur système particulièrement propice aux affaires, attirent tout naturellement les investisseurs cherchant à développer leur business et à s’expatrier. Outre-Atlantique, les formalités pour fonder ou racheter une entreprise sont simplifiées. De plus, à condition de prendre les bonnes décisions et de se donner toutes les chances de réussir, il est tout à fait possible de progresser très vite, d’innover et de créer de l’emploi, pour finalement s’installer définitivement sur le territoire. Découvrez les atouts d’une telle initiative, mais aussi les principales informations à connaître avant de se lancer.
Pourquoi racheter une société aux USA ?
On admet volontiers que les États-Unis figurent parmi les meilleurs entrepreneurs au monde. Contrairement à la France, où l’administration lourde freine beaucoup de procédures, tout semble beaucoup plus simple et, surtout, nettement plus rapide.
Plus généralement, le cadre légal du pays se veut « probusiness » : toutes les réglementations sont orientées en faveur des entrepreneurs qui investissent. Par exemple, les droits liés à la propriété intellectuelle sont extrêmement bien protégés, ce qui encourage tout naturellement à l’innovation.
Dans certains cas, l’investissement ouvre le droit à un Visa, permettant de résider provisoirement — voire définitivement — dans le pays. Les couples souhaitant vivre l’aventure à deux ne sont pas délaissés, puisque le conjoint de l’investisseur peut aussi se voir obtenir une autorisation de travail.
Quelques conseils pour investir aux États-Unis
Si l’investissement dans une nouvelle entreprise aux États-Unis apparaît comme une initiative intéressante, parce que potentiellement lucrative, il faut bien estimer le budget de son projet en amont. Concrètement, il faut disposer d’au moins 100 000 $ pour débuter confortablement, sachant que l’on doit également penser aux deux ou trois années nécessaires pour créer un certain équilibre. Les retombées ne sont pas immédiates : pour réussir outre-Atlantique, les sacrifices et la patience demeurent incontournables.
En parallèle, on n’hésite pas à payer pour obtenir des conseils d’experts : un avocat, un spécialiste des finances, un professionnel de la communication, etc. Le développement d’Internet laisse penser que toutes les informations sont accessibles gratuitement… Mais rien ne vaut l’accompagnement d’une personne qualifiée !
Naturellement, il ne faut pas oublier que le business américain ne fonctionne pas comme le français. Ici encore, on ne se forme pas à distance sur Internet : l’idéal reste de s’imprégner du contexte en observant ce qui se passe sur le terrain, dans les entreprises des États-Unis.
Peut-on obtenir une carte verte après avoir investi outre-Atlantique ?
Beaucoup de personnes choisissent d’acheter une entreprise aux USA dans l’optique de s’y installer ensuite. Pour cela, il faut détenir la carte de résident permanent, également connue sous le terme « carte verte ».
Afin d’avoir ce précieux sésame en main, l’investissement minimal est d’un million de dollars dans une entreprise locale, le tout en ayant les qualifications requises pour exercer dans l’organisme en question. Dans les deux années qui suivent l’opération, il faut créer au moins 10 emplois en conservant le même type d’activité commerciale. En remplissant toutes ces conditions, l’entrepreneur peut obtenir une carte verte.
L’investissement « passif » aboutit également sur une carte verte, à condition de disposer de 500 000 $ et de les consacrer à une entreprise privée accréditée par l’immigration. Ces deux pratiques s’inscrivent dans le cadre du programme EB-5. Il existe également un visa E, permettant de rester aux États-Unis pendant 3 à 5 ans renouvelables. Là encore, pour obtenir le sésame, des conditions précises s’appliquent (investir une somme minimale, effectuer un placement à risque, diriger l’entreprise).
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