L’extrait Kbis, ou le passeport de l’entreprise
Rares sont les endroits où l’on se promènerait sans papiers d’identité. De même, il ne vous viendrait pas à l’idée de programmer un séjour aux États-Unis sans passer par la case ESTA ou de partir pour la Hongrie en omettant de demander un visa… Ce serait le meilleur moyen de vous faire rabrouer, refouler, potentiellement après avoir passé quelque temps derrière les barreaux. Une perspective peu alléchante…
Eh bien, à l’instar des passeports et des cartes nationales d’identité pour les particuliers, les entreprises ont elles aussi leurs « papiers ». Pour être en règle, elles doivent justifier d’un extrait Kbis regroupant toutes les informations essentielles et nécessaires des sociétés (seules certaines micro-activités indépendantes en sont potentiellement dispensées). Dans le processus de création et de gestion de l’entreprise, c’est une garantie de légalité et de respect des différentes étapes obligatoires. D’ailleurs, une entreprise ne pourra pas ouvrir ou débloquer un compte bancaire dédié sans transmettre ce précieux document à la banque. Pareillement, certains partenaires, fournisseurs, investisseurs et autres prêteurs se détourneront d’un établissement qui ne saurait leur présenter rapidement un Kbis en bonne et due forme et à jour. Qu’on se le dise !
Toujours avoir un Kbis d’avance…
Pour percer sur un marché toujours plus concurrentiel, autant ne pas souffrir d’un handicap en ayant un train de retard. Le chef d’entreprise doit toujours avoir sous la main un Kbis. Dans le besoin ou à titre de prévoyance, le plus rapide est d’en demander un sur quelque site spécialisé du type https://www.extrait-de-kbis.net/. C’est très simple d’utilisation, deux ou trois clics suffisant à recevoir le document tant convoité pour quelques euros symboliques.
Si le Kbis est si important, c’est parce qu’il présente les données d’immatriculation de l’entreprise (SIREN aussi bien que D1 ou RCS), l’adresse du siège social, le domaine d’activité, l’identité des dirigeants, son mode de gestion, les procédures particulières en cours, etc. Pour être valable, il doit avoir moins de trois mois et être sincère, en plus d’être signé par le greffier du tribunal de commerce.
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